Sur scène, une guitare, une basse électro-acoustique et une
batterie. Plus quelques machines branchées derrière les instruments. Formation
simple en apparence mais qui va exploiter toutes les ressources de l’électronique
pour nous emporter dans un voyage décoiffant. Dés le premier morceau les
musiciens s’immerge dans leur musique, la vivent de l’intérieur, happés,
aspirés par elle. Yeux mi-clos, Julien Desprez à la guitare emmène son trio sur
ses arrangements originaux.
Mais quelle musique me direz-vous ? Pour ce premier morceau
« Plantes » nous sommes plongés dans un rock psychédélique, genre
Pink Floyd du Live à Pompéi, qui alterne riffs planants et déluge sonore.
Frottement d’archer sur des tubes métalliques. Atmosphère underground et
lumière rouge. Je suis à Londres dans un club post-rock. L’écho des cordes me
transporte dans un univers à la
David Lynch , sombre et mélancolique, radieux soleil noir,
jaune espoir. Je suis sur le fil du rasoir et le rasoir aussi. Le fil est en
moi. Jeu sanglant mais inéluctable. L’éviter où vivre ?

Willy J
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